11.29.2018 Julien Apruzzese

FUJIFILM & Capture One PRO

Julien Apruzzese

Passionate about art and science, photographer and retoucher, I see myself as an image creator. Like the painter, the realistic rendering hardly pleases me, I prefer a pictorial aesthetic, based on an interpretation of reality.

Since 2013, I have been running a photography and retouching studio dedicated to image creation for brand. Concept, light and post-production, is a full service meeting the needs of different communication poles.

Fujifilm and Profoto ambassador, Capture One Pro and Photoshop expert trainer, I am currently developing a research and development studio specializing in post-production tools.

Le 25 septembre 2018.

Le 25 septembre 2018, Fujifilm et Phase One écrivaient l’histoire. Pour la première fois, Capture One Pro ouvrait ses portes à une nouvelle marque d’appareil photographique au capteur moyen format et mon téléphone se mit à sonner toute la journée. Nous devons comprendre que peut être 80% des studios autour du monde utilisent Capture One Pro, aussi le manque de support du Fujifilm GFX était très contraignant pour ceux qui travaillaient en studio et appréciaient le système GFX.

Je ne peux me rappeler combien de collègues ont commencé à penser différemment au sujet du Fujifilm GFX le jour de l’annonce du support. Et pour ma part, de nombreuses nouvelles opportunités, comme enfin pouvoir travailler en mode connecté avec mes clients ou finalement développer tous mes Raw réalisés avant le support, enregistrés dans un dossier nommé “Peut être un jour !”.

Pourquoi Capture One Pro ? Parce que je crois que la science sous son capot est supérieure, de la couleur aux tonalités. Pourquoi surtout ? Parce que l’éditeur de couleur ! De mon expérience, le meilleur outil de post-production, avec la meilleure science, jamais créé. Point final.

La post-production, c’est passionnant, magique.

La post-production, c’est passionnant, magique. Voici une démonstration qui résume tous ses principes fondamentaux.
Imaginez que vous photographiez une fleur rouge dans une prairie. Retirez les détails, les variations et simplifiez les formes. Vous obtenez l’image de gauche ci-dessus. Ne ressemble-t-elle pas à un Raw, n’est-ce pas ? Cette image représente approximativement 80% de la qualité du rendu de votre photographie.
L’image de droite, ne ressemble-t-elle pas à une image post-produite, n’est-ce pas ? Rajoutez les détails, les variations et les formes complexes et vous obtenez votre photographie d’une fleur rouge dans une prairie, prête pour une couverture Vanity Fair !
Quels outils ont été utilisés pour retoucher cette image ? Contraste ? Luminosité ? Saturation ? Clarté ? Non, seulement l’éditeur de couleur.

Le principe fondamental de la post-production.

Car le principe fondamental de la post-production est de trouver l’harmonie parfaite entre les différents patchs de couleur qui composent l’image. La théorie des couleurs.

Chaque patch peut être simplifié par une couleur moyenne, laquelle peut être représentée en mode LAB, RGB ou HSL. En tant qu’humain, notre manière la plus naturelle de décrire les couleurs est en utilisant des valeurs de Teinte, Saturation et Luminosité. Donc, post-produire ou retoucher une image, c’est trouver les meilleures valeurs de Teinte, Saturation et Luminosité pour chaque patch, dans le but de créer une harmonie.

Parce que chaque patch crée alors un contraste de Teinte, un contraste de Saturation et un contraste de Luminosité, les valeurs absolues de ce vert n’est pas la réponse. C’est plutôt quel rouge pour ce vert ! Ainsi nous réalisons que travailler sur une photographie, une peinture ou un dessin est fondamentalement identique.

Et c’est pourquoi l’éditeur de couleur dans Capture One Pro est si efficace. Vous isolez votre patch and vous choisissez ses meilleures valeurs HSL. Que ce soit une post-production pour Annie Leibovitz, Erwin Olaf, Dan Winters, etc… c’est le même principe. Et ce travail est responsable pour approximativement 80% du pourquoi certaines personnes se sont arrêtées sur votre image.

Campagne McDonald’s réalisée sur FUJIFILM X-T2.

Ici nous pouvons voir cette procédure sur une campagne que j’ai réalisé, avec l’agence White Dog, pour McDonald’s avec le FUJIFILM X-T2 et Capture One Pro. L’image de gauche ci-dessus était mon étude pour trouver les valeurs HSL de chaque patch pour une belle harmonie. Celle du milieu était le RAW. Et celle de droite, l’image finale.

Qu’ai-je fait ? Presque aucun réglage global, seulement l’éditeur de couleur lequel m’a permis d’isoler et de recréer les mêmes valeurs HSL pour chaque patch. Le RAW ne fonctionne pas, l’image finale fonctionne. Je pense que dans la théorie des couleurs, il n’y a pas de différents niveaux de qualité, soit cela fonctionne soit cela ne fonctionne pas.

Le 29 novembre 2018.

Le 29 novembre 2018, Fujifilm et Phase One présentaient une nouvelle collaboration avec Capture One Pro 12 et ses nouvelles simulations de film Fujifilm. Une nouvelle démonstration de leur excellence.

Croyez le ou pas… mais l’image de gauche ci-dessus est un Jpeg SOOC Classic Chrome et celle de droite un RAW développée avec le nouvelle simulation de film Classic Chrome à l’intérieur de Capture One Pro 12 !

Idem ici… l’image de gauche ci-dessus est un Jpeg SOOC ACROS et celle de droite un RAW développé avec la nouvelle simulation de film ACROS à l’intérieur de Capture One Pro 12. Tentez de trouver les différences !

Un grande époque pour Fujifilm et Capture One.

C’est une grande époque pour la photographie, un moment idéal pour essayer l’association Fujifilm & Capture One Pro. Nous avons maintenant plus d’opportunité d’accéder à la qualité du moyen format avec toutes les options nécessaires en studio.

C’était un rêve, Fujifilm et Phase One l’ont fait !

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