Jean-Louis Courtinat

Ma carrière photographique a véritablement débuté en 1986, avec la rencontre de Robert Doisneau, photographe génial, dont j’ai été l’assistant pendant 15 ans au sein de l’agence Rapho. C’est lui qui a déterminé mon engagement social et ma passion pour les gens. J’ai toujours ressenti le besoin, en tant qu’individu et citoyen, d’être du côté des plus faibles, mais c’est à ses côtés que j’ai compris que la Photographie pouvait servir une cause. Je me considère comme un photographe humaniste, militant et engagé.

En 1991, j’ai obtenu le Prix Niepce, plus communément appelé le « Goncourt de la Photographie ». Cette reconnaissance m’a permis d’obtenir plus de commandes photographiques et de publier mes travaux. J’ai eu la chance de rencontrer Robert Delpire, éditeur de renom, qui m’a fait confiance et a publié tous mes livres jusqu’à aujourd’hui. J’ai beaucoup travaillé sur les problèmes liés à la grande exclusion, la pauvreté, le handicap, les banlieues, le grand âge. J’ai également réalisé un livre sur Paris en 1997.

Je collabore beaucoup avec des associations ou des fondations. J’ai longtemps travaillé en argentique et en noir et blanc. Aujourd’hui, avec les appareils Fuji, j’utilise le logiciel Lightroom pour retrouver un noir et blanc de qualité. En 2014, j’ai obtenu une bourse du centre National d’Arts plastiques pour réaliser un long travail auprès de personnes qui avaient vécu dans la rue pendant de longues années et qui retrouvaient un toit. La première partie de ce travail a été exposée aux Rencontres de la Photographie d’Arles en 2014. Je continue ce reportage avec passion.

Pourquoi cet intérêt pour les pauvres, les marginaux, les exclus de toutes sortes ? Quelles sont mes motivations ? Comment fais-je pour vivre aussi longtemps avec ces gens ? A ces questions, je réponds sans hésiter que les sujets de mes reportages sont les véritables enjeux de ma vie, que je me sens investi d’une mission et que servir ces causes me rend parfaitement équilibré et heureux.

Pour conclure je dirai que j’ai fait mienne la fameuse phrase d’Eugene Smith : « La photographie est une petite voix, j’y crois ».

www.jeanlouiscourtinat.fr

Après avoir découvert la Série X avec le FUJIFILM X-T1, j’utilise désormais un X-T2 avec un objectif de 21mm/ 2,8. Ce boîtier est parfait pour ma démarche photographique. Petit, discret, léger, réactif, il me permet de passer inaperçu auprès des gens. C’est « le » boîtier que je cherchais depuis longtemps. Quant au 28mm, il est extrêmement lumineux même à 2,8. Compact, léger, il est vraiment génial.

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Jean-Louis Courtinat (France)Gallery 01
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