26.02.2021

Virgile Guinard - Découverte du GFX100S et du GF80mmF1.7 R WR

Je suis un photographe « hybride » qui navigue entre le portrait de célébrités, l’édito pour des magazines et des projets plus personnels..

GFX100S & GF80mmF1.7 R WR

Je cherchais depuis plusieurs années l’appareil qui pourrait combiner la qualité et le rendu des images des appareils Moyen-format argentiques et, la technologie au service du photographe des derniers « mirorrless » (hybrides). Je désire garder l’instinct et le plaisir de photographier, couplé avec le bon dosage de technologie. C’est là que j’ai découvert le GFX100, premier du nom. Autant dire que la prise en main avec le GFX 100S s’est faite toute naturellement. J’y ai retrouvé toutes les qualités qui avaient déjà fait de son prédécesseur mon compagnon de jeu idéal, notamment la grande plage dynamique et la taille du capteur qui apporte une inégalable finesse aux images et un rendu incroyable des couleurs. Le nouveau-né gagne en compacité et un opte pour look complètement noir encore plus à mon goût.

GFX100S & GF80mmF1.7 R WR

Pour cette série, je me suis amusé à me promener dans un Paris confiné de la fin d’Automne à le rencontre d’amies, dans leurs intérieurs ou dans les rues presque vides de l’est Parisien. Accompagné de mon GFX100X et du nouveau XF80mmF1.7. Sans trépied, en lumière exclusivement naturelle et en poussant l’ensemble à des vitesses d’obturation parfois un peu lentes. La polyvalence de cette association a dépassé mes attentes : tout est stabilisé pour maîtriser aux mieux les bougés (non désirés), le boitier peut grimper dans les sensibilités ISO élevées sans sourciller quand la nuit commence à tomber et j’ai également adoré la réactivité de l’autofocus du GF80mmF1.7 (couplé à la fonction détection des yeux bien pratique) ainsi que son bokeh délicat, comme crémeux. Le GFX 100S sait également se faire plus discret que son prédécesseur grâce à sa légèreté qui a été optimisée. C’est un point toujours très appréciable quand tu es en vadrouille lors de longues journées de prise de vues. Il m’a semblé également que la nouvelle batterie (également plus compacte) est plus puissante.

GFX100S & GF80mmF1.7 R WR

Je souhaiterais également développer ici mon ressenti sur la qualité de l’optique Fujinon GF80mmF1.7 qui ouvre à 1.7. Il est très agréable à prendre en main, la bague d’ouverture est suffisamment large et solide pour éviter de fausse manipulation en mouvement. L’équilibre et le poids de l’ensemble boîtier avec son objectif est une donnée importante. Ce rapport avec le GFX100S est excellent. Il n’est pas trop lourd vers l’avant. J’y ajouterai un grip vertical quand celui-ci sera disponible.

GFX100S & GF80mmF1.7 R WR

A pleine ouverture et la qualité du rendu m’a bluffé. La qualité du piqué et la netteté sont excellentes. Ni distorsion ni aberration chromatique.

GFX100S & GF80mmF1.7 R WR

J’ai aussi pu apprécier le rendu du nouveau filtre « American New Color ». Il est parfaitement dans l’esprit de la gamme chromatique avec laquelle j’aime travailler en post Prod. Il est donc idéal pour avoir une idée plus aboutie de l’image directement avec l’écran arrière (orientable) du boîtier. Je me suis « également beaucoup appuyé sur la simulation Monochrome G (simulation en noir et blanc avec filtre vert) qui m’a été très utile lors des photos que nous avions imaginées en Noir & Blanc.

Toujours dans le même souci de mobilité, cela peut être une alternative très efficace à la capture en mode connecté. L’écran arrière de l’appareil est hyper précis (3,2 pouces de diagonale et une définition de 2,36 millions de pixels), tactile et inclinable ce qui peut s’avérer pratique pour certaines prises de vues.

GFX100S & GF80mmF1.7 R WR

En post-production, la qualité des RAW donne le tournis (quitte à rendre fous certains retoucheurs). Elle offre des possibilités que je n’avais même pas envisagées avant d’avoir découvert le GFX 100. C’est un vrai régal.

GFX100S & GF80mmF1.7 R WR

Cela peut sembler être un détail, mais j’adore également le Port USB-C. Il est hyper pratique pour recharger la batterie dans toutes les circonstances. J’ai le souvenir d’une séance de prise de vues aux Etats-Unis : je n’avais pas le bon adaptateur, plus de batterie chargée – parce que j’avais été trop tête en l’air pour recharger les batteries la veille au soir. Je n’avais que mon chargeur portable pour Mac dans mon sac et j’ai remercié les ingénieurs de Fujifilm d’avoir pensé à ce Port.

En somme, c’est ce condensé de technologie et de savoir-faire photographiques propres à Fujifilm qui m’a poussé à utiliser le GFX 100 (dorénavant le GFX 100S) pour la grande majorité de mes commandes professionnelles. Et, je me suis même surpris à envisager également de réaliser mes projets plus personnels, que je « shootais » jusque-là avec divers appareils argentiques, avec ce nouveau boîtier.

GFX100S & GF80mmF1.7 R WR