02.08.2019 Ivan Joshua Loh

Personal Best vol.33 | Ivan Joshua Loh

Ivan Joshua Loh

Ivan Joshua Loh, X-Photograper FUJIFILM, est connu pour l’approche décalée et différente de son objectif. Il a reçu de nombreuses distinctions de l’International Photography Award à New York au Photography Master Cup. Plus récemment l’Or avec la 1ère place du Prix PX3 de la Photographie à Paris en 2014.
Ivan a commencé à photographier dès son adolescence avec le reflex Nikon de son père et n’a jamais cessé depuis. Il a mené des campagnes ciblées pour des clients tels que Singapore Airlines, MTV Asia, Nike, Bossini, l’Université Technologique Nanyang, Caltex, le groupe Ascendas-singbridge, les assurances Allianz, les assurances Manulife, les assurances HSBC, DHL TNT, UOB, CAAS, le groupe Hilton, BLINK, le groupe Intercontinental Hotel, les hôtels Raffles, Diegeo, Embraer, Fujifilm, Carlson, les communications TATA, INCOME, GIC, HDB, Clark Quay, les stations HOT FM 91.3, Kiss 92FM, JIA 88.3, Power 98, et CHIMJES.
Ses travaux éditoriaux ont paru dans des magazines tels que Home + Living, TopGear Singapore, Her World, Cleo, Seventeen, FHM, Parents World et Home & Decor. Ses oeuvres ont également mis en avant les pages de certains magazines internationaux tels que Conde Nast, Quattroruote, Asian Photography et Digital Photography (UK).

Matériels

  • FUJIFILM GFX 50S
  • XF 23mmF4 R LM WR
  • XF45mmF2.8 R WR
  • FUJIFILM X100F
  • FUJIFILM XF10

Histoire : Un vieil habitant

En tant que photographe commercial, Ivan doit toujours répondre aux exigences du client. Il conserve la même attitude pour une photo de rue. Plusieurs paramètres sont nécessaires pour réussir ce plan. Que ce soit le lieu, l’occasion parfaite, l’instant de chance ou la rencontre étrange pour conduire à cette dernière prise de vue. Avant tout, le photographe et son matériel: l’appareil doit être prêt à fixer la scène. Ils ne doivent faire qu’UN.

Ivan aime tourner des séries. Tout comme la photo publicitaire : voici une série sur la photographie de rue se fondant dans l’environnement et le sujet. Parfois, le moment est en effet un coup de chance. La plupart du temps, c’est le hasard de l’attente jusqu’au moment décisif. Cela peut ou non se passer comme on le prévoit. Si ce n’est pas le cas, il faut recommencer.

Cette dernière photo est celle de Lai Tak Tsuen. Il s’agit d’un logement social construit dans les années 70 sur l’île de Hong Kong. Il est aussi surnommé le « père du logement social ». Quand je suis arrivé, j’ai réalisé que ce n’était pas public, parce qu’il fallait une carte d’accès pour y entrer, pour des raisons de sécurité. J’ai été tenté de faire marche arrière et d’oublier cet endroit. Au lieu de cela, j’ai attendu un certain temps et je me suis franchement mêlé à la foule en marchant. C’est vraiment une merveille d’architecture classique. Après avoir analysé le bâtiment, j’ai trouvé ma place et j’ai attendu qu’un résident passe au bon étage. J’ai eu la chance de réussir.

Je ne suis resté que 15 minutes avant d’être stoppé. J’aurais aimé y rester plus longtemps. Un agent de sécurité m’a repéré et m’a demandé poliment en cantonais de partir puisque je n’étais pas un résident. Cela valait-il le risque de prendre cette photo d’un vieil habitant de Lai Tak Tsuen ? Certainement, et je ne peux pas promettre que je ne recommencerai pas.

Cette photo a reçu deux Mentions Honorables en 2017 : Prix International de la Photographie et Prix International de la Couleur.