16.11.2020

La vidéo à portée de main

Palle Schultz, X photographer et vidéaste professionnel danois, nous parle de son compagnonnage avec FUJIFILM et explique pourquoi le FUJIFILM X-T4 est devenu son appareil photo préféré.

Le premier appareil photo de Palle Schultz lui a été offert à l'âge de sept ans. Son amour du cinéma a commencé deux ans plus tard, lorsqu'il voit le film de Stanley Kubrick, "2001 : l’Odyssée de l’espace". Depuis lors, la passion de Palle n’a fait que croitre et se développer. Il a réalisé ses premières vidéos dans les années 90, en produisant et en montant des "jingles MTV". C’est au début des années 2010 qu'il a commencé à prendre la vidéo plus au sérieux.

C'est à cette époque que commence son histoire d'amour avec les appareils FUJIFILM. "J'ai acquis le X100 dès sa sortie en 2011 et je ne l'ai jamais regretté", se souvient-il. "Il m’a ouvert tant d'opportunités grâce à son look et aux magnifiques couleurs des images produites par l’appareil…et que de temps gagné en post-production ! ".

Peu de temps après, Palle s’est procuré un FUJIFILM X-T1 pour son travail professionnel. "À l'époque, la photographie était ma principale source de revenus, la vidéo était une activité annexe d'une commande photographique. Avoir un appareil photo en mesure de faire les deux était donc pratique pour un auto entrepreneur aux ressources limitées" explique-t-il.

Photo extraite du court-métrage LOOP, tourné en X- T4 © Palle Schultz

Aujourd'hui, Palle est toujours un fervent défenseur de la série X-T. Il s’est récemment équipé du dernier-né de la gamme, le X-T4, qu'il a utilisé pour réaliser LOOP, un court métrage. Il nous explique ici comment ce système hybride élaboré porte avec lui l’émergence d’une nouvelle ère fantastique pour les vidéastes en herbe. "C'est littéralement le meilleur moment pour aller sur le terrain et devenir un cinéaste indépendant. L'équipement dont nous avons besoin pour faire des films n’a jamais été aussi accessible financièrement" selon lui.

Il apprécie en particulier les performances exceptionnelles du X-T4 en vidéo, notamment sa capacité à enregistrer des séquences DCI 4K/60p en 10 bits 4:2:2 couleur via sa sortie HDMI (ou 10 bits 4:2:0 directement sur la carte SD).

« Êtes-vous véritablement en mesure de tourner un film pour le grand écran avec un X-T4 ? » Sa réponse est : « Oui : la résolution est là, les couleurs sont là et si vous êtes doué pour l'éclairage et la post-production, je ne vois pas pourquoi il en serait autrement ».

Image © Palle Schultz

Comme toujours, depuis qu’il a adopté le système FUJIFILM à titre professionnel, Palle accorde toujours une grande valeur à la capacité d'un X-T4 à lui délivrer la qualité attendue tant en photo qu'en vidéo, et c'est une caractéristique de l’appareil qu’il apprécie particulièrement. « Le X-T4 est le fruit d’une évolution qui l’a amené à devenir un appareil  à double usage. L’expérience de l’utilisateur est menée à son terme grâce à la séparation stricte entre les réglages de prise de vues dédiés à la photo et ceux associés à la vidéo », explique-t-il. « Il n'est dès lors plus nécessaire de se fatiguer à naviguer dans des menus inutiles. Cette simple chose est pour moi le gros avantage du X-T4, car elle permet de travailler avec beaucoup plus de précision et de concentration ».

La séparation stricte des réglages vidéo et photo est une redoutable avancée proposée par le X-T4, mais Palle nous affirme que ce serait un pur gaspillage de ne pas l'utiliser tout le potentiel de l’appareil. « Certes les réglages photo sont séparés des réglages vidéo, et si vous n'utilisez jamais l’appareil pour faire des photos, vous n'aurez jamais à vous occuper des réglages photo (et réciproquement). Mais, de mon point de vue, cet appareil est vraiment fabuleux dans les deux modes d’utilisation ».

« Si, par exemple, on me demandait de prendre des photos en coulisses ainsi que des vidéos sur un plateau de tournage important, le X-T4 serait mon premier choix. D'une simple pression sur un bouton, je peux passer d’un enregistrement vidéo professionnel à la des prises de photos de haute qualité sans déranger personne, car l'obturateur mécanique est presque silencieux ».

Photo extraite du court-métrage LOOP, tourné en X- T4 © Palle Schultz

Quand il nous parle du processus de réalisation d'un film, Palle nous dit qu'il est important de se lancer dans un projet en ayant une idée claire de ce que l’on cherche à montrer. Il y pense comme à une organisation vivante supposant adaptation et flexibilité. « Si vous n'avez pas une vision de votre projet ou une histoire à raconter, alors il sera très difficile de réaliser un film convaincant. La narration est la colonne vertébrale de toute production visuelle, y compris pour les images fixes. Elle n'a pas besoin d'être longue. Elle n'a pas besoin d'être complexe. La façon dont vous voulez raconter cette histoire dépend entièrement de votre imagination". "Cependant, on ne sait jamais vraiment comment un projet va se développer, et il serait dommage de rater de grandes opportunités à cause d'une vision trop étroite et rigide", continue-t-il.

C'est pour cette raison que Palle apprécie le système de stabilisation intégré au boîtier (IBIS) sur cinq axes du X-T4. Il lui permet de travailler avec un matériel léger sans avoir besoin d'un matériel lourd pour réaliser des prises de vues stables. Il y gagne en liberté et en polyvalence, toutes deux nécessaires pour saisir les moindres occasions.

« Ma configuration X-T4 est très simple. Je l'ai installé dans une cage SMALLRIG, j'ai ajouté une poignée, un moniteur de sept pouces et un microphone. Avec l'IBIS, je n'ai pas besoin de plus », nous dit-il. "Il élimine les micro-secousses de la prise en main, du pouls humain, les vibrations musculaires et, dans une certaine mesure, le balancement, et il aide à stabiliser le travail à main levée, tout en conservant très bien l'ergonomie. »

Image © Palle Schultz

Dans l'ensemble, Palle pense que l’association d’une technologie de pointe intégrant l'expertise de Fujifilm en matière de couleur intégrée dans un boîtier léger et discret tel que le X-T4, est une formule gagnante. « Le X-T4 permet d'associer à votre projet les 85 années d'expérience de Fujifilm en matière de films analogiques et de colorimétrie », « le travail de la marque pour rendre l'interface utilisateur aussi intuitive que possible permet de se concentrer exclusivement sur la narration, tandis que l'IBIS vous évite d’avoir à travailler avec un matériel trop lourd ce qui améliore considérablement l'aspect des images prises à main levée. Avec le X-T4, il est possible de faire des films de qualité Hollywoodienne, pour un prix dérisoire ».

« Je réalise tous mes travaux de commande avec les appareils FUJIFILM », conclut Palle. « Depuis que j'ai acquis le X-T4, c'est mon premier choix pour la vidéo. C’est en effet une évolution naturelle de la haute qualité du système FUJIFILM. Il me permet de concrétiser mes intentions visuelles beaucoup plus facilement qu'auparavant ».

Photo extraite du court-métrage LOOP, tourné en X- T4 © Palle Schultz

Vous voulez créer une vidéo géniale comme Palle ? Exploitez au mieux la puissance et l’expérience Fujifilm en matière de colorimétrie pour obtenir de magnifiques résultats ? Alors utilisez les simulations de films ou les modes d'enregistrement F-Log.

Utilisation des modes de simulation de film pour la vidéo

Vous pouvez utiliser tous les modes de simulation de film de votre appareil pour créer des clips vidéo, bien que certains soient plus adaptés à la vidéo que d'autres. Le mode PROVIA standard convient parfaitement à la prise de vue générale et pour la photo, mais vous pouvez également utiliser certains modes moins contrastés. En effet, il est plus difficile de conserver les détails dans les hautes lumières et les ombres d'une scène lorsque filmée plutôt que photographiée.

Les modes de simulation de films peu contrastés sont les suivants :

  • ASTIA
  • PRO Neg. Std
  • PRO Neg. Hi
  • ETERNA

Une mise au point avec des résultats professionnels

La technique consistant à faire la mise au point en cours de tournage est souvent appelée « pulling focus » (mise au point tractée) ou « racking focus ». Vous la verrez à l’œuvre dans tous les types de films ou vidéos, des journaux télévisés aux séries les plus renommées, jusqu’aux superproductions hollywoodiennes.

Une fois les réglages d'exposition effectués, réglez l'appareil photo sur AF continu et assurez-vous que le MODE AF VIDEO est réglé sur ZONE (vous trouverez cette option dans le menu REGLAGE VIDEO de votre appareil photo). Cela vous permet de contrôler la position du point AF dans le cadre.

Commencez par créer un effet « pulling focus » avec les paramètres par défaut de l'appareil photo. (Notez que vous devez enregistrer une vidéo, et pas seulement prévisualiser la scène en mode film, pour voir se mettre en place les transitions de mise au point en douceur).

Touchez l'écran pour permettre à la caméra de faire la mise au point sur le point A.
Appuyez sur le déclencheur pour démarrer l'enregistrement.
Lorsque vous êtes prêt à changer de secteur de mise au point, touchez l'écran pour passer au point B.
Si le changement de mise au point est trop rapide en utilisant les réglages par défaut de l'appareil, vous pouvez le ralentir dans le menu REGLAGE PERSONNALISE AF-C (situé dans le menu REGLAGE DE LA VUE de l'appareil). Il vous suffit de régler l'option VITESSE AF sur un paramètre inférieur.