Rémi Flament (France)

Originaire de Haute-Loire, j’ai toujours manifesté une envie de découvrir et d’explorer le monde. Mon indépendance précoce, ma volonté d’entreprendre et mes capacités d’adaptation m’ont conduit à travailler dans des secteurs très divers bien au-delà des frontières européennes. 

Je vie de l’image et de mes aventures depuis 2015. Je n’ai jamais suivi de chemins, et j’ai toujours cherché à les inventer. Mon laissez-passer ? Mon appareil photo. Avec lui, je parcours l’espace parfois encore vierge des sous-sols de notre planète. Sous terre un monde n’a encore jamais été photographié et Il y a encore des terres à découvrir…

La reconnaissance qui m’est accordée sur mon travail artistique d’illustrations de paysages souterrains, me fait intervenir, aujourd’hui, dans des reportages industriels ultra-spécialisés. Mes compétences techniques de spéléologue et de cordiste me permettent de réaliser des reportages dans tous les milieux, même les plus confidentiels.

La photo souterraine ne peut se limiter à quelques réglages techniques car sous terre l’image n’existe pas ! La lumière est absente. Le noir absolu règne. Dès lors le photographe devient créateur car il apporte et décide de la lumière. L’image se pense, s’imagine, se ressent. Elle se construit pas à pas pour devenir une histoire qui se raconte…

Témoignage

Explorer, découvrir et photographier les trésors souterrains de notre planète demandent des connaissances du milieu afin de pouvoir appréhender et préparer la future expédition. Le défit est de taille : imaginer ce qui n’existe pas encore ; tellement exaltant.
Une fois plongés dans la nuit éternelle, coupés de toute communication et d’aide immédiate venant de l’extérieur, nous ne pouvons compter que sur nous même. La progression est technique, souvent aérienne, parfois laborieuse. L’équipe du jour, soudée autour du projet photographique, a plus d’un tour dans son sac pour affronter les obstacles. Perforateur, cordes, agrès, matériel métallique en tout genre, répartis soigneusement dans des sacs résistants.
Une attention toute particulière est dédié au matériel photographique transporté dans des valises étanches et matelassées. Il est composé d’un couple boitier et d’un objectif ultra grand angle essentiel pour travailler en milieu confiné. L’absence de lumière offre une liberté totale dans la création et la composition de l’image et nécessite l’utilisation de plusieurs flashs électroniques ou magnésiques réparties dans l’espace et pilotés par cellule radio. Un petit téléobjectif est toujours appréciable et parfaite la panoplie du photographe spéléo.
J’ai découvert le matériel Fujifilm avec les boitiers X-M1 et X-T10. Conquis par le X-T2, je ressens aujourd’hui une grande maturité dans la conception du boitier X-T3 proposé par Fujifilm. L’objectif XF8-16mm ne me quitte plus. Ils sont devenus tous les deux de vrais compagnons d’aventure. En 2020, j’ai acquis un GFX100 pour répondre au besoin des professionnels avec un lot d’optique GF. Un appareil photo, avec une résolution dingue pour voir l’aventure en grand.

Matériel

  • GFX100
  • X-T3
  • GF23mmF4 R LM WR
  • GF80mmF1.7 R WR
  • GF32-64mmF4 R LM WR
  • GF100-200mmF5.6 R LM OIS WR
  • XF60mmF2.4 R Macro
  • XF8-16mmF2.8 R LM WR
  • XF10-24mmF4 R OIS
  • XF16-55mmF2.8 R LM WR
  • XF18-55mmF2.8-4 R LM OIS
  • XF50-140mmF2.8 R LM OIS WR

Galeries