Vous vous demandez peut-être comment réaliser des vidéos sur votre appareil photo FUJIFILM ? Ne cherchez pas plus longtemps. Nous vous proposons les bons réglages et des astuces pour démarrer.
Si vous êtes prêt à plonger dans l’univers des images animées, alors votre priorité doit être d’acquérir une bonne connaissance des paramètres vidéo FUJIFILM de base. Les complexités telles que les débits numériques et les codecs viendront plus tard, lorsque le moment sera venu d’affiner votre flux de travail. Nous allons aborder ici les éléments que vous devez connaître avant de déclencher.
Les appareils photo FUJIFILM sont de vrais hybrides. Le seul kit vraiment essentiel pour obtenir des résultats impressionnants se trouve donc déjà probablement dans votre sac. Sortez-le et explorons ensemble ces réglages avant de nous lancer.
Appareil photo-vidéo 4K FUJIFILM
La résolution est en première place dans notre liste de paramètres à maîtriser. Elle détermine en grande partie la qualité visuelle d’une vidéo. Vous pouvez être tenté d’opter pour la résolution maximum sans vous poser de questions car, après tout, vous attendez la meilleure vidéo possible, n’est-ce pas ?
Tous les appareils photo FUJIFILM récents prennent en charge l’enregistrement en 4K – largement disponible sur les appareils grand public – mais il existe également des options pour réaliser des séquences 1080p de résolution inférieure. L’espace de stockage et la destination, l’usage du film sont donc des considérations à prendre en compte.
En règle générale, les fichiers 4K sont plus volumineux que ceux délivrés à des résolutions inférieures. Et si vous ne disposez que d’une seule carte mémoire, il peut être judicieux de tirer le meilleur parti de sa capacité.
L’utilisation a posteriori de votre film est une décision à analyser au cas par cas. Avez-vous besoin qu’un film amateur soit enregistré en 4K ? Peut-être pas. S’il n’est pas destiné à être diffusé sur un moniteur compatible 4K, la différence entre les séquences 4K et 1080p sera imperceptible.
Il y a un fossé entre les meilleures caméras destinées au « vlogging » et celles conçues pour la vidéo professionnelle et cette caractéristique en fait partie. En termes simples, certaines options ne seront jamais nécessaires pour certaines utilisations. Les proposer serait inutile.
De nombreux appareils photo FUJIFILM proposent à la fois l’UHD 4K et le DCI 4K. Les deux bénéficient d’une hauteur de 2160 pixels, mais les images UHD 4K sont au rapport 16:9 – standard pour le consommateur – avec 3840 pixels de largeur, tandis que le DCI 4K propose un rapport hauteur-largeur plus cinématographique avec 4096 pixels en largeur.
Choisir la bonne cadence d’images
Une fois sélectionné le paramètre de qualité, vous devez choisir la cadence de prise de vues. Elle correspond à la vitesse – mesurée en images par seconde, ips – à laquelle les images sont saisies.
Il y a deux notions à prendre en compte : la vitesse d’enregistrement et la vitesse de lecture. C’est la relation entre les deux qui détermine en grande partie le rendu de votre vidéo. Dans un premier temps, pour faciliter les choses, supposons que la vitesse de lecture correspond à la fréquence de saisie des images. Une fois de plus, les paramètres vidéo FUJIFILM autorisent des réglages répondant à différentes exigences.
La vitesse de 24 ips (en réalité 23,98 ips) est le standard cinématographique depuis de nombreuses décennies. Il est admis qu’il correspond au taux de rafraîchissement (persistance des images rétiniennes) de l’œil humain, mais, au-delà de cela, c’est la cadence à laquelle nous sommes habitués lorsque nous regardons des longs métrages.
La vitesse de 30 ips est courante pour les productions télévisées et le Web ainsi que pour la plupart des vidéos enregistrées sur un smartphone. Le mouvement est un peu plus fluide car la densité d’images par seconde est plus élevée. 60ips est une offre numérique moderne allant plus loin dans ce sens.
Tout comme la résolution, le choix de la cadence d’images est fonction de la situation rencontrée. Il faut cependant prendre en compte que la fréquence d’images peut limiter la résolution, et inversement. Le FUJIFILM X-T3 peut saisir des images DCI 4K à 60ips, par exemple, tandis que le FUJIFILM X-T30 se limite à des images DCI 4K à 30ips, une performance en retrait mais néanmoins très respectable.
La vitesse de lecture nous permet de parler maintenant du ralenti associé à des enregistrements à des cadences d’images élevées. En pratique, si vous enregistrez 120 images en une seconde pour les lire ensuite à 24 par seconde, la séquence sera ralentie d’un facteur 5 (environ) et durera cinq secondes.
Les séquences à 60 images par seconde permettent un possible ralenti de 2x lorsqu’elles sont lues à 30 images par seconde, mais les appareils photo FUJIFILM récents offrent des performances plus impressionnantes. L’enregistrement à 120 ips est proposé par de nombreux appareils, permettant une lecture jusqu’à 5 fois plus lente. Les appareils les plus récents, comme le FUJIFILM X-T4 et le FUJIFILM X-S10, sont en mesure d’enregistrer à la cadence de 240 ips en résolution 1080p, pour un étonnant ralenti 10x.
Paramètres d’exposition en vidéo
Il est assez simple de choisir les bons paramètres d’exposition en vidéo. Tout comme pour la photographie, l’ouverture est responsable de la profondeur de champ bien qu’il soit parfois nécessaire de faire des compromis dans des conditions de faible éclairage ou, à l’inverse, sous de fortes luminosités.
La vitesse d’obturation est le plus complexe des trois réglages. De manière conventionnelle, il est recommandé de suivre la règle de l’obturateur à 180°. Conformément à celle-ci, pour garantir un mouvement fluide, il suffit de doubler la cadence d’images sélectionnée. Par exemple, pour enregistrer à 24 images par seconde, il faut une vitesse d’obturation de 1/50 sec.
L’idée ici est de garder un niveau de flou de bougé naturel. Si la vitesse d’obturation est trop rapide, il y aura des « vides » entre les actions dans les images, ce qui produira un effet « staccato » ; si elle est trop courte, l’obturateur ralentira suffisamment pour saisir chaque mouvement visible dans chaque image. Rien ne vous empêche de jouer avec cette « règle » pour des vidéos plus créatives, mais, pour un film amateur agréable et naturel, il est préférable de la suivre.
Enfin, la sensibilité ISO permet d’équilibrer l’exposition en fonction des paramètres choisis ci-dessus. Il convient cependant de prendre en compte qu’une sensibilité ISO très élevée introduira du « bruit numérique » dans les images.
Enregistrer le meilleur son direct avec l’appareil
En fonction des scènes enregistrées, l’image peut ne représenter que la moitié de l’expérience cinématographique. Dans les cas où un son direct est nécessaire – par opposition à un son ajouté en postproduction ne correspondant pas au direct, comme une chanson rajoutée sur les images d’un clip – il y a quelques règles à respecter pour obtenir de bons résultats.
Tout d’abord, assurez-vous que les niveaux d’enregistrement sont appropriés à enregistrer. Ils peuvent être ajustés manuellement ou automatiquement à l’aide du réglage REGLER NIVEAU MIC INTERNE. Parmi les autres options, citons le LIMITEUR NIVEAU MIC, le FILTRE VENT et le FILTRE PASSE-BAS. Ils réduisent la distorsion des sons les plus forts, limitent les interférences dues au vent et minimisent les bruits en basse fréquence.
Malgré ces réglages vidéo avancés de FUJIFILM, l’audio enregistré par l’appareil a ses limites. Nous vous recommandons de régler et de contrôler l’audio avec soin, de minimiser la manipulation de l’appareil et de l’objectif, et de travailler dans des conditions optimales. Pour des résultats plus clairs, envisagez une option externe.
Un accessoire comme le microphone FUJIFILM MIC-ST1 se fixe sur la griffe porte-accessoires de l’appareil photo et se connecte via le port 2,5mm. Il propose une meilleure qualité sonore sans rajouter trop de poids ni nuire à l’opérabilité du système…
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